Les petits riens... (Gainsbourg)
Que reste-t-il de nos amours ? Parfois seulement de petits riens... Vraiment ? ça n'était que ça ? Apparemment il ne reste que cela, on a du mal à y croire... souffre-t-on encore ? C'est possible... ou alors on est passé à autre chose... Mais comment savoir ? Ce qui est sûr, c'est qu'à aucun moment on ne l'a décidé... Relire les passages de Barthes sur la décision... Je les mets ici un jour prochain...
Ces petits riens Gainsbourg (1964)
“(...)
Mieux vaut ne penser à rien que de penser à vous
Ça ne me vaut rien, ça ne me vaut rien du tout
Mais comme si de rien n’était je pense à tous
Ces petits riens qui me venaient de vous
Si c’était trois fois rien, trois fois rien entre nous
Evidemment, ça ne fait pas beaucoup
Ce sont ces petits riens que j’ai mis bout à bout,
Ces petits riens qui me venaient de vous.
Mieux vaut pleurer de rien que de rire de tout,
Pleurer pour un rien c’est déjà beaucoup.
Mais vous, vous n’avez rien dans le cœur et j’avoue
Je vous envie je vous en veux beaucoup -
Ce sont ces petits riens qui me venaient de vous
Les voulez-vous, tenez : que voulez vous
Moi, je ne veux pour rien au monde, plus rien de vous
Pour être à vous, faut être à moitié fou”