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Fragments amoureux
18 octobre 2014

Que crois-tu ?

Que crois-tu ?

Bien sûr que je te désire !

Que préfèrerais-tu ? Ne pas m'intéresser, ne pas m'attirer ?

Rhâ ! Je veux le moment de joie, je veux la tendresse, je veux être proche de toi à te toucher, je veux te toucher. Tu es là, devant moi.

Et après ?

Après, si vite, les murs invisibles.

L'indisponibilité, les précautions, les règles de prudence, la tricherie.

La cage de verre exigue.

Le retour des dérobades, les réponses qui viennent si tard.

L'alternance présence ardente absence glaciale.

Les rhumes donc.

Je ne veux pas être enrhumée, je ne veux pas aimer pour deux.

Bientôt le retour du "Ne crois pas que".

Eh bien, je veux l'espace pour croire. Je veux croire, je veux pouvoir croire, je veux pouvoir avoir envie.

Je ne veux pas d'un espace temps étriqué.

Je ne veux pas des tristes mensonges.

Je ne veux pas être triste.

Je veux du plaisir, je veux du désir, mais surtout, je veux de la joie.

Je veux du grand, du possible, de l'espace, des espaces.

Qui a dit que je te voulais toi ?

Que crois-tu ?

M'as-tu vue venir te chercher ?

Je ne te cherche pas. Je ne te cherche plus. Je t'ai longtemps cherché, mais c'était il y a longtemps.

Je te vois, tu es là, devant moi. C'est délicieux, je ne le nie pas.

Pourquoi vouloir plus ? Pourquoi faire ce qui engagerait plus de moi ?

Qui engagerait mon corps, ma tendresse et ma soif de tendresse ?

Je ne suis pas un luxe, et tu n'es pas mon luxe.

Tu n'es pas un luxe quand tu te présentes à mon corps et mon coeur assoiffés.

Tu me rappelles que je suis dénutrie de nourritures vitales.

Je voudrais continuer après qu'on a parlé. Que voudrai-je après s'être emmêlés ?

N'embarque pas mon coeur, mon corps et ma tendresse !

Laisse-les frémir sans les faire brûler.

Ils refroidiront doucement dans la nuit.

Ils palpiteront tranquillement les jours qui suivront, au rythme de ma vie.

Ils me laisseront présente aux présents, et non aspirée par un absent.

Viens-me voir, mais laisse-moi repartir.

Que crois-tu ?

Je ne suis peut-être pas assez forte pour ne pas te suivre.

 

 

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