13 janvier 2007
Sa langue comme un pain quotidien
" (...) et que chaque soir, fort tard, avant de me quitter, elle glissait dans ma bouche sa langue, comme un pain quotidien, comme un aliment nourrissant et ayant le caractère presque sacré de toute chair à qui les souffrances que nous avons endurées à cause d’elle ont fini par conférer une sorte de douceur morale (...)"
Quelques pages plus loin, toujours dans La prisonnière, ces quelques lignes à mettre dans la catégorie "langue" aux côtés de la "langue crue comme une bouchère" de Bataille...
Passage que je trouve très érotique par cette évocation soudainement, pour ne pas dire brutalement charnelle...
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