Sentimentalisme

Le but n'est pas ici de verser dans un pathétique sentimental (à relire les derniers posts, ça dégouline un peu). Par ailleurs, il faut que je revienne sur le livre de Forest, dont je me suis éloignée en cours de lecture, par la perspective fataliste qu'il adopte, qu'il identifie avec une certaine pertinence, quoique partielle, comme celle d'un écrivain, qui dans son écriture, vise une "fin" - mais il néglige, outre les fins dites "ouvertes", laissées à l'imagination ou aux projections du lecteur, les fins qui ouvrent sur un commencement... quand ce n'est pas la promesse d'un bonheur désormais atemporel et sans mélange. Sans compter cette femme qu'il rencontre et dont il dit si peu, comme si cette femme aimée était La femme aimée, cette essence de femme... sans qualités. Sans singularités. Sans les détails et défauts qui particularisent et font quelqu'un qui habite le monde à sa manière et en a reçu des traces. A peine un éclair blond...